Parce que le net et le brut, pas claires toutes ces choses.
Parce qu’on va faire un Insta.
Parce qu’il est de zéro.
Parce que si on l’explose, on aura plus l’année prochaine. Non?
Parce que vous connaissez le sans contact?
Parce que des gens avec un livret A conséquent, y en a plein les cimetières.
Parce que c’était écrit en petit à partir de *.
Parce que Quick vient de sortir deux nouveaux burgers Original Stormtrooper.
Parce qu’ il y en a un peu plus, je vous le mets quand même?
Parce que comment ça, les faux frais, c’est des vrais frais?!
Parce que c’est pas notre carte bleue.
Parce que les enfants ne méritent plus d’être héritiers.
Parce qu’on s’est fait quatre euros en grattant un Astro.
Parce qu’on est un panier et qu’il faut se rendre à l’évidence: on est percé.
Pour provoquer un rendez-vous avec notre crush qui est aussi notre conseiller(e) bancaire.
Parce que la daronne est déjà à l’abri, c’est bon.
Parce que vos cheveux sont secs, on fait un soin?
Parce que c’est fabriqué par des enfants ouïgours MAIS en édition limitée.
Parce qu’on a encore oublié la TVA…
Parce que nous, les croissants, c’est Cédric Grolet ou rien.
Parce qu’on voulait juste l’électricité, en fait.
Parce que c’est un coup de cœur.
Parce que c’est vrai qu’il sait être très persuasif Stéphane Plaza, sans doute l’héritage du théâtre.
Parce que c’est des triplés.
Parce qu’on vérifiera le taux de change plus tard, là, c’est les vacances.
Parce que si vous ne vous comportez pas comme une rock star, les gens ne vous prennent pas pour une rock star.
Parce que l’inflation, ça touche tout le monde.
Parce que c’est le film qui va sauver le cinéma français (par pitié allez le voir, et interdiction d’être méchants avec).
Parce qu’on n’a aucune confiance dans les marques de distributeurs.
Parce qu’on comprend pas, si less is more, more is less, non?
Parce qu’on a pété les plombs.
Parce que c’est le bon moment.
Pour le plaisir.
Parce qu’on dépasse que dalle avec la Twingo.
Parce qu’on a mangé un financier.
Parce qu’on aime bien prononcer les mots “on n’a qu’une vie”.
Parce qu’on a pris des cours d’économie avec Bernard Madoff.
Parce que bien sûr que ces messieurs-dames ils vont prendre des petits cafés.
Parce qu’on n’est pas regardant(e) pour un sou.
Parce qu’on est à fond dans le depassing en ce moment.
Parce que seul Dieu peut nous juger, c’est écrit sur notre cheville.
Parce qu’on est un(e) créa.
Pour voir au-dessus.
Parce que si on avait voulu bosser chez EasyJet, on aurait acheté une cravate orange.
Parce qu’on trouve jamais rien en soldes, nous.
Parce que attendez, là, y a un menu dégustation!
Parce qu’on vient de naître, qu’on est américain(e) et qu’on a 25 000 dollars de dettes.
Parce qu’on est un acteur, réalisateur, producteur de cinéma, scénariste, chanteur et musicien américano-serbo-russe né le 10 avril 1952 à Lansing (Michigan). Eh oui, c’est bien ça, on est Steven Seagal.
Parce que ça a quand même du cachet, les tomettes.
Parce qu’on est à la recherche d’un avant-centre. Idéalement français, de 24 ans, né dans le XIXe et pas à Bondy.
Parce qu’on s’en fout, on se fera rembourser en notes de frais.
Parce qu’on a une tête à avoir des oursins dans les poches?
Parce qu’on n’est pas exactement ce que les banquiers appellent “un bon père de famille”.
Parce qu’on adore payer des agios.
Parce que au point où on en est…
Parce que ce tournage d’un film sur la guerre du Vietnam aux Philippines est en train de s’embourber.
Parce qu’on préfère le champagne au prosecco, que voulez-vous.
Pour pouvoir se mettre à la hauteur de nos rivières: à sec.
Parce que ce truc du Money for Nothing, ça va bien cinq minutes.
Parce que c’est moins violent que de dépecer le budget.
Parce que notre compte est dit “de fée”.
Parce que l’argent n’existe pas.
Parce que l’amour, man.
Parce que ce projet Crystal, c’est de la balle.
Parce que ça s’appelle un investissement.
Parce qu’un bon bilan assurantiel nous fait dire que dans quinze ans, c’est fini.
Pour doper la croissance.
Parce que cette weed est beaucoup trop forte.
Parce que c’est le principe des travaux.
Parce qu’on mange sur une aire d’autoroute.
Parce qu’on ne se fait enterrer qu’une fois, allez!
Parce que arrive un moment où il faut assumer ce smoking blanc.
Parce qu’on le mérite.
Parce que la formule sandwich est à 8,50 euros mais la boulangerie ne prend la carte qu’à partir de dix.
Parce qu’on est dans une librairie, franchement on adore les bouquins, on en lit plein, des gros en plus!!!
Parce qu’on est plus rapide que lui.
Parce que si on voulait être économe, on éplucherait des carottes.
Pour flamber.
Parce qu’on adore quand le/la serveur(se) nous apporte le seau dans lequel il y a toutes les bouteilles avec des bougies qui font des étincelles.
Parce que comment résister à un supplément chantilly?
Parce que c’est un budget d’un mètre 50 à peine.
Parce que sinon, on n’aura pas la garniture.
Parce qu’on s’en fout, c’est l’argent du contribuable.
Parce qu’on l’a lu quelque part, privilégier la qualité, c’est faire des économies sur le long terme.
Parce que l’argent nous brûle littéralement les doigts.
Parce que si t’as pas une Switch à 10 ans, t’as raté ta vie.
Parce qu’on a toujours aimé ce terme, là, “gauche caviar”.
Parce qu’on mange notre pain blanc, voilà, c’est décidé.
Parce qu’on est né le 16 novembre 1982 au Lamentin et qu’on est le premier Français à avoir couru le 100 mètres sous la barre des dix secondes, eh oui, tout à fait, on est Ronald Pognon.
Parce que c’est bon, on s’arrangera.
Parce qu’on est en 2014, donc c’est crédence en carreaux de ciment ou rien pour la cuisine.
Parce que c’est le début du mois.
Par défi.
Parce qu’on n’a pas une super mutuelle.
Parce qu’on n’achèterait pas quatre places pour les qualifs d’une discipline inconnue aux JO?
Parce qu’on est au casino ou on n’est pas au casino?
Pour montrer qu’on peut le faire.
Parce que les actionnaires veulent plus.
Parce que c’est le cabinet de conseil d’un copain du président.
Parce que c’est pour acheter de l’alcool, on s’en souviendra pas demain.