

16 ans
Folies Pigalle, Paris
“Ça a été mon entrée dans la musique électronique, c’était la première fois que j’en entendais dans un club, ça a été un choc. Il y avait quelque chose d’hyper-puissant, qui est devenu ultra-addictif. Le Folies est devenu ma deuxième maison, j’y allais les jeudis, vendredis et samedis, quasiment chaque semaine. Soit au Folies, soit au Fumoir du Palace, soit au Queen, qui étaient des hauts lieux de la nuit parisienne des années 1990. C’était thérapeutique, une manière de m’échapper de la journée. J’y allais pour la musique, mais aussi parce que c’était ultra-inclusif, bien avant qu’on parle d’inclusivité. C’était un clubbing ouvert et mixte, où toutes les identités de la communauté LGBTQI+ étaient représentées. C’était l’époque des club kids, les gens n’hésitaient pas à se déguiser avec des gros manteaux en fourrure ou des bottes de couleur. Le graphiste La Shampouineuse faisait des flyers incroyables pour les soirées au Folies, je les collectionnais. Toute la French touch est passée par le Folies Pigalle, pour mixer ou pour danser.”
Society #247


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