
17 mai dernier, Palm Springs, Californie. Il est environ 11h quand une voiture piégée explose devant une clinique spécialisée dans la procréation médicalement assistée. L’auteur de l’attentat, qui a fait quatre blessés, est tué sur le coup. Très vite, l’enquête détermine qu’il se prénommait Guy Edward Bartkus, qu’il était âgé de 25 ans, et qu’il s’agissait là d’une attaque d’un genre totalement nouveau. Sur son site et dans un manifeste audio de 30 minutes, Bartkus se décrivait en effet comme “promortalist”. Il avait aussi écrit ces mots: “Je pense que nous devrions mener une guerre contre les pro-vie. Il est clair à ce stade que ces gens sont non seulement stupides, mais qu’ils se moquent aussi tout simplement du mal qu’ils perpétuent [en engendrant la vie]”. Bartkus citait également divers courants de pensée, comme l’antinatalisme, qui prône une réduction drastique de la natalité, et une de ses branches les plus radicales, l’efilism, qui trouve son origine dans l’inversion des lettres du mot life (“vie”, en anglais) et considère que les humains devraient cesser de se reproduire et que toute vie sensible devrait être anéantie pour prévenir la souffrance.