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Les cinq films d’horreur de Bérénice Bejo

Les œuvres qui lui ont fait le plus peur, à cinq âges de sa vie.
Illustration pour Les cinq films d’horreur de Bérénice Bejo
  • Par Nicolas Fresco
  • 1 min.
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La couverture montre l'affiche du film "Alien: Le Huitième Passager" avec une image sombre et verte d'une créature extraterrestre.

12 ans

Alien, de Ridley Scott (1979)

“Mon père enregistrait plein de films sur cassette, ensuite il découpait la critique dans Télérama ou Télé-Loisirs et il la mettait dans un classeur. Aujourd’hui, il en a 5 000, qu’il a transformées en DVD. Le week-end, il préparait des pizzas ou des escalopes milanaises, sortait ses classeurs et nous demandait de choisir un film. Quand j’avais 12 ans, il m’a montré Alien. C’est pas le premier film devant lequel j’ai eu peur, parce que je me rappelle avoir flippé devant Pinocchio, mais c’est le premier film d’horreur que j’ai vu. Ça a été une énorme claque, j’ai vraiment eu très, très peur. L’ambiance, Sigourney Weaver en sueur, le stress, les bruits… J’ai eu tellement peur que mon père a dû me montrer un livre sur la fabrication du film pour que je comprenne que ça n’existait pas et que je puisse m’endormir. Il avait une fâcheuse tendance à nous montrer des films pour lesquels on était encore un petit peu trop jeunes, avec des scènes de cul, des meurtres. Ma mère n’était pas très contente, mais avec ma petite sœur, on aimait bien.”

Une boîte de DVD/Blu-ray du film "Trauma" réalisé par Dan Curtis, avec Karen Black, Oliver Reed, Burgess Meredith et Bette Davis. L'image montre les acteurs principaux et une maison en dessous, avec une citation de "Cinéma Choc" décrivant le film comme "un véritable petit bijou de terreur et d'angoisse".

16 ans

Trauma, de Dan Curtis (1976)

“Celui-là aussi, c’est mon père qui me l’a montré. Je ne sais pas pourquoi il me montrait ce genre de trucs. Mais là, il a dû arrêter le film pour que je respire un peu avant de finir. C’est l’histoire d’une maison hantée qui veut tuer ses occupants et il y a une scène horrible où le père veut noyer son enfant dans la piscine. Le bassin devient vivant, il bouge, le père change complètement d’expression, la caméra suit les va-et-vient sous l’eau du fils qui hurle. Ça m’a vraiment angoissée parce que c’est hyperviolent et très réaliste. Mais c’est un film sublime. Dans tous les films d’horreur que j’ai vus avec mon père, il n’y avait pas de gore, c’était vraiment des sous-entendus, des bruits, des poignées qui bougent toutes seules, de la violence psychologique. Ce qui me fait vraiment peur, c’est l’ambiance. À la même époque, j’avais aussi vu Scream. Je suis pas sûre de pouvoir le regarder aujourd’hui tellement il m’avait angoissée.”

Society #231

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