Quiconque a des enfants le sait: le pire mois de l’année n’est pas septembre et sa rentrée, ni décembre et ses cadeaux, ni janvier et son Blue Monday. C’est juin, ses kermesses, ses inscriptions et ses spectacles. Voici comment le traverser sans encombre. Ou presque.

Fais dodo, ou on ira voir une consultante en sommeil, cette nouvelle profession qui promet d’aider les parents désespérés. Attention, article contraceptif.

À rebours des thèses antinatalistes appelant à faire moins d'enfants pour sauver la planète, un nouveau courant de pensée fait de plus en plus d'adeptes aux États-Unis: le “pronatalisme”, qui estime que l'humanité doit se reproduire au maximum pour éviter l'extinction. Un mouvement dont un couple de trentenaires issus de la Silicon Valley, les Collins, est devenu le principal porte-voix.

Pionnier de l'antinatalisme, Les Knight a tendance à aller un peu plus loin que les défenseurs d'une baisse de la population: il souhaite tout simplement l'extinction de l'espèce humaine. Ce que l'on appelle avoir de la suite dans les idées.

Ouf de soulagement collectif. Après deux mois en collé-serré avec leurs enfants, les parents de ce monde peuvent enfin profiter des vraies vacances: la rentrée. Quant aux autres, ceux que l’on appelle les childfree, ils seraient, selon toutes les études, les adultes les plus épanouis du monde actuel. Pourquoi donc? Mais parce que c’est l’évidence, disent-ils.

Comme à chaque rentrée, les enseignants ont vu ces dernières semaines venir frapper à leur porte des parents persuadés que leurs enfants étaient surdoués. Ou plutôt HPI, pour “haut potentiel intellectuel”, le terme désormais employé. Gonflée par des séries et ouvrages grand public et convoitée pour l'argent qu'elle génère, cette bulle des enfants précoces révèle surtout les limites de l'hyper-parentalité et les maux d'une école publique attaquée de toutes parts.