Society+ c’est parti! | Society
Society+

Society+ c’est parti!

Le 6 mars dernier, dix ans jour pour jour après la sortie de son premier numéro, Society lançait sa propre plateforme de documentaires. Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont fait confiance en se pré-abonnant (et dont vous retrouverez les noms ci-contre) ainsi qu’aux autres qui ont rejoint l’aventure depuis le lancement! Si vous hésitez encore, après que l’on vous a présenté sept films dans le numéro précédent, en voici trois autres qui devraient suffire à vous faire basculer.
Une image avec quatre femmes de différents âges, chacune occupant une section horizontale de l'image. Le texte "Big Little Women" est superposé sur l'image, ainsi qu'un texte en arabe en dessous.

Si vous aimez la poésie

Big Little Women, de Nadia Fares (2022)

Née en Suisse, la réalisatrice Nadia Fares (à ne pas confondre avec l’actrice française Nadia Farès) a grandi sans son père, égyptien, expulsé du pays sous la pression de la partie maternelle de la famille, qui ne supportait pas ce mariage mixte. Après le décès de ce père lointain, elle part en Égypte à la poursuite de ses racines, qu’elle raconte de l’agitation du Caire aux traditions de la campagne. Elle en profite surtout pour rencontrer des femmes de toutes les générations, tressant ainsi un récit poétique qui analyse les multiples facettes du patriarcat dans le pays.

 

Un globe terrestre avec du liquide blanc coulant dessus, accompagné du texte : "La clinique du Dr. Karbaat - L'homme aux 90 enfants".

Si vous aimez les histoires glauques

La Clinique du Dr. Karbaat, de Miriam Guttmann (2021)

Voici l’histoire de cette série documentaire en trois épisodes, et attention, vous pourriez éprouver une sensation de malaise à sa lecture: à la tête d’une clinique d’insémination artificielle aux Pays-Bas, le docteur Jan Karbaat a passé des années à utiliser son sperme plutôt que celui des donneurs lors de ses procédures. Résultat: il est le père biologique d’au moins 90 enfants, qui n’ont découvert la vérité qu’à la mort du médecin, jetant le trouble dans autant de familles. Vous pensiez que c’était terminé? Eh non: la série rencontre également d’autres “super donneurs” de l’établissement Karbaat, dont l’un aurait engendré plus de 200 enfants en donnant compulsivement son sperme trois fois par semaine, dans trois cliniques différentes, au mépris de la loi.

 

 

Un homme en keffieh rouge et noir est en arrière-plan sur fond rouge. Le titre "The Dissident" est écrit en lettres blanches au centre. En bas, une silhouette marche vers une porte illuminée.

Si vous aimez les vrais complots

The Dissident, de Bryan Fogel (2020)

En 2018, Jamal Khashoggi, journaliste saoudien du Washington Post critique du régime de son pays, disparaît après une visite au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.

Rapidement, il apparaît qu’il a été assassiné et démembré, certainement sur ordre du prince Mohammed ben Salmane, mais la communauté internationale, Donald Trump en tête, refuse de réagir. Réalisé par Bryan Fogel, lauréat de l’Oscar du meilleur documentaire en 2018 (pour Icare), ce film part à la rencontre des proches de Khashoggi et d’autres dissidents saoudiens, se transformant en thriller qui mêle géopolitique, espionnage et censure des réseaux sociaux.

 

Lancement de Society+

Society #251

À lire aussi

Abonnez-vous à Society+ dès 4.90€

Des centaines de docus à streamer.
7 jours gratuits !