
L’homme contemple ses pieds, son sweat à capuche couvert de papier bulle comme s’il était un objet fragile, tandis que sa femme, revêtue d’un sac poubelle, sourit pour la photo. “Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas au courant, j’ai été le patient zéro du Tennessee”, écrit Chris Baumgartner en remerciant, depuis son compte Facebook, celles et ceux qui lui ont laissé des petits plats, des livres, des mots de réconfort, en pleine psychose du coronavirus. “Imaginez devoir affronter un virus si redouté qu’il a placé le monde entier au bord de l’hystérie de masse, tout en devant en même temps faire face à une panique irrationnelle, aux gens qui veulent absolument savoir si c’est bien vous, où vous vivez et si vous pourriez d’une façon ou d’une autre avoir infecté leur enfant ou leur famille.”