
LE PLUS SAUVAGE
Les disparues de la gare de Perpignan
Les faits:Entre 1995 et 2001, quatre jeunes femmes brunes disparaissent rue Courteline, à Perpignan. Si les corps des trois dernières sont retrouvés atrocement mutilés, la première demeure introuvable.
L’épisode: Un cru exceptionnel tant par l’effroi que suscitent les descriptions des crimes que par la personnalité des deux principaux suspects (et les fausses pistes): le vrai-faux chirurgien péruvien Andrès Palomino-Barrios, tout droit sorti d’une histoire de Roberto Bolaño, et Marc Delpech, gérant de bar et écrivain de polars raté.
Phrase culte:“Celui qui a fait ça connaît vraiment bien l’anatomie: c’est peut-être un chirurgien, c’est peut-être un vétérinaire, peut-être même un boucher.” (Dominique Rizet, tranchant)
LE PLUS SOUS-COTÉ
Sylvie Reviriego, meurtre sur ordonnance
Les faits: Sylvie Reviriego a trois problèmes. 1) Elle prend beaucoup trop de médicaments. 2) Sa meilleure amie, Françoise, l’exaspère par ses “jérémiades” . 3) Elle n’arrive pas à en détruire correctement le crâne.
L’épisode: Particulièrement bien écrit et structuré (superbe flash-back biographique à mi-parcours), ce numéro de FELA paraît englué dans la torpeur noire de la vie de Sylvie et véhicule une drôle d’impression de flottement qui n’est pas sans rappeler Betty , le chef-d’œuvre vaseux de Chabrol.
Phrase culte: “Sylvie Reviriego, la presse l’appelait la dépeceuse de Tours. Il faut dire que son crime est abominable: la victime est son amie d’enfance. Elle l’a tuée et découpée en morceaux, elle a gardé la tête dans un seau (…) qu’elle a fini par cuire au four. Position pyrolyse, à 350°C.” (Christophe Hondelatte, précis)