Top 5

Grégoire Ludig, les comédies de sa vie

Les cinq films comiques préférés de la moitié du Palmashow, à cinq âges de son existence.
Un homme avec une barbe tient un ballon de football. Il porte une veste Nike rouge et grise avec une capuche. L'arrière-plan est orange.
  • Nicolas Fresco
  • 1 min.
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Illustration pour 2271676 – copie

9 ans

Les Aventures de Rabbi Jacob, de Gérard Oury (1973)

“C’est le premier Louis de Funès que j’ai vu. Ce qui me plaît dans ces films-là, c’est de voir des enfants dans des corps d’adultes. Toi, tu as une image des adultes, de tes parents, qui essaient de te guider dans la vie, et là, tu vois un petit monsieur dégarni, de mauvaise foi, qui fait plein de mimiques, qui tombe dans une usine à chewing‑gum et fait des bulles avec son nez. Il fait toutes les conneries qu’on t’empêche de faire, c’est hyper-jouissif. D’un coup, tu te dis: ‘Mais attends, ça veut dire qu’on peut être comme ça quand on est grands? On a le droit? On peut être rigolos?’ On regardait ça dans le salon avec mes frères et mes sœurs, et après, on répétait les répliques. On faisait ‘Pivert, Victor Pivert, comme l’oiseau!’ Ça fait partie de ces films que j’ai en DVD mais que je ne regarde jamais en DVD. Alors que s’ils passent à télé, je suis obligé de regarder. Étrange.”

Un homme en costume est assis entre un pilote gonflable et un autre homme en chemise dans le cockpit d'un avion.

13 ans

Y a-t-il un pilote dans l’avion?, de David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker (1980)

“Là, on est vraiment dans la débilité profonde des personnages, mais avec quand même une histoire qui t’embarque. Dans Y a-t-il un pilote dans l’avion?, il y a un gag toutes les trois secondes. Et c’est un film à sous-couches, c’est-à-dire que tu peux le revoir et découvrir des nouvelles choses à chaque fois, comme un écriteau derrière avec une vanne dessus. Les films des Zucker-Abrahams-Zucker, honnêtement, j’ai dû les voir une bonne cinquantaine de fois. Avec mes frères et sœurs, on a tellement poncé la cassette VHS qu’on a dû mettre la nettoyeuse dans le magnétoscope. Ces comédies ont été un vrai déclic pour prendre la caméra familiale et essayer de tourner des trucs. Avec la fratrie, on a fait un petit film pour Noël, avec des gags. Puis avec mes potes, on a commencé à faire des faux films d’horreur dans les bois avec un sac poubelle tueur qui parle. Certains mangent du chocolat quand ils ont besoin d’aller mieux  ; moi, je regarde ce genre de films, ça me met de bonne humeur.”

Society #230

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