Jeune, elle se sentait “transparente”. Aujourd'hui, Sandrine Kiberlain dit qu'elle est “une ambiance”. Alors qu'elle revient le 21 décembre dans Le Parfum vert – son troisième film de l'année –, comédie loufoque de Nicolas Pariser, la comédienne a accepté de nous raconter tout ça. Entre autres choses.
Vous nous avez donné rendez-vous dans un hôtel de Saint-Germain-des-Prés. C’est devenu votre quartier?Oui. Mais j’ai aussi habité le XIe, le IIe, et gamine, à Saint-Mandé (à l’est de Paris, ndlr), jusqu’à l’âge de 15 ans. On avait acheté une maison avec un jardin, un escalier en pierre, une mosaïque dans l’entrée… C’était très ‘clan familial’, on passait nos vies avec mon oncle, ma tante, les cousins… Même l’été, on partait ensemble, tous les huit, en bateau à voile.
