Monia Chokri

Monia Chokri est partout

Après avoir réalisé trois films en cinq ans, dont le succès Simple comme Sylvain en 2023, la Québécoise Monia Chokri revient en tant qu'actrice dans pas moins de cinq films en 2025, dont Des preuves d'amour, d'Alice Douard, et Love Me Tender, d'Anna Cazenave Cambet, tous deux présentés au Festival de Cannes. Où nous l'avons rencontrée, entre plage et palmiers.
  • Par Hélène Coutard, à Cannes
  • 15 min.
  • Interview
Une personne portant un t-shirt blanc et un jean se tient entre des palmiers, ajustant ses lunettes de soleil. À côté, une autre personne est assise sur une chaise bleue, les jambes croisées.
Photos : Julien Lienard pour Society

C’est loin d’être votre premier Festival de Cannes: vous étiez venue en tant qu’actrice avec Xavier Dolan, deux fois, puis en tant que réalisatrice, deux fois aussi, et même en tant que jurée. Ils ressemblent à quoi, vos Cannes? La différence, c’est mon âge, déjà! Les premières fois, en 2010 et 2012 (pour Les Amours imaginaires et Laurence Anyways, de Dolan, ndlr), avec Xavier, on dormait en moyenne quatre heures par nuit, et en plus, on était restés longtemps -huit jours, je crois. Une folie. On vivait 24 heures sur 24, on sortait, on faisait beaucoup de presse. J’ai l’impression qu’on n’arrêtait jamais. Il y avait un petit buzz autour du film, donc on enchaînait. Tout était nouveau, tout paraissait dingue. Aujourd’hui, non seulement je n’ai plus la même énergie, mais je n’ai plus les mêmes envies non plus. Quand je suis venue avec mes films, La Femme de mon frère en 2019 et Simple comme Sylvain en 2023, c’était autre chose, j’étais plutôt dans la fébrilité. Alors que cette année, je reviens en tant qu’actrice, je redécouvre un peu le Cannes des acteurs et je me rends compte que c’est beaucoup plus détendu. C’est cool, j’accompagne les réalisatrices, je profite… Je suis beaucoup moins stressée.

Society #256

Une rue résidentielle avec des maisons alignées de chaque côté, une voiture garée à gauche et un passage piéton visible au fond.
Photos : Guillaume Cortade pour Society

L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen

Dans les années 2000, Gérard Dalongeville, maire de gauche de Hénin-Beaumont, est empêtré dans une affaire qui aboutira à sa condamnation pour détournement de fonds publics, offrira les clés de la ville à l'extrême droite, et lancera la carrière politique de Marine Le Pen. Retour sur une histoire de coffre-fort qui a changé la face de la politique française.

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