
Vous faites face à une crise exceptionnelle dans une situation assez spéciale: vous êtes dans un entre-deux-tours, en sachant qu’au deuxième round, vous serez aussi jugée sur votre gestion de cette crise… Bien sûr, et c’est tout à fait légitime. Le 15 mars, lors du premier tour, les Parisiens avaient déjà en tête que l’on entrait dans une période compliquée, même si on a tous découvert ensuite la violence de cette crise inédite, l’angoisse et le stress qu’elle a engendrés. Pour le deuxième tour, les Parisiens vont aussi décider si leurs élus ont fait le job ou pas, et s’ils sont qualifiés pour le faire demain. J’ai tout fait pour apporter les réponses immédiates dont la ville avait besoin, notamment pour soutenir l’économie parisienne. Ce sera à l’équipe élue de décider des mesures plus structurantes sur le long terme. Je ne vais pas préempter ces décisions, ce ne serait pas normal d’un point de vue démocratique.