
Alors, au vu des résultats des législatives, vous avez le sentiment d’avoir fait le bon choix en intégrant la Nupes? Nous avons des députés, un peu plus nombreux qu’avant. Et avec 1,7% à la présidentielle, autant vous dire qu’il n’était pas évident qu’ils arrivent jusqu’à l’Assemblée… Avec la tripartition de la vie politique gauche/droite/extrême droite, la division au premier tour interdit l’accès au second.
Ceux qui ont été élus auraient-ils pu l’être sans l’étiquette Nupes? Je vous donne l’exemple de 2017: 20 qui se sont fait réélire sur 280 sortants sans le concours de La République en marche. Vous voyez le taux d’échec? Voyez les dissidents cette année, le résultat est là: ils étaient implantés localement, pourtant ils ont perdu (selon les configurations locales, on estime le nombre de dissidents élus entre deux et dix, ndlr). À la dernière présidentielle, dans aucune circonscription en France, le PS n’a dépassé les 5%. Là, avec 70 candidats PS-Nupes, nous avons fait près de 300 000 voix de plus qu’à la présidentielle.