
Comment on passe de la solitude du tour du monde en solitaire à ce marathon médiatique et toute cette attention? Il n’y a pas de transition! J’ai essayé de profiter de la dernière nuit, de mes dernières heures seul. Je n’avais pas vu de silhouette humaine depuis le départ de la course. Littéralement. Et en une fraction de seconde, il y a un premier bateau spectateur qui arrive, un deuxième, puis des dizaines, les hélicos. J’ai quand même eu un petit sas temporel quand l’équipe est montée à bord, j’en ai profité pour dormir un peu dans le bateau… et je me suis réveillé en sursaut parce que mon cerveau était encore en course, je pense. J’ai découvert une marée humaine à l’arrivée, le bain de foule, la bouteille de champagne, la remise de la coupe…