
De jour, vous pouvez les apercevoir sur le nez des cyclistes Tadej Pogacar, Mathieu van der Poel ou Pauline Ferrand-Prévot mais, passé minuit, elles se transforment en accessoire favori des fêtards: les lunettes de vitesse sont le nouveau banger des festivals. “Avant, on me traitait de ‘face de moufle’ ; maintenant, on veut me les emprunter en soirée”, résume Antoine Barré, ancien coursier à vélo, originaire de Landerneau. Le Breton en achète quatre à cinq paires par an, souvent sur des sites chinois, à quelques euros seulement –“en festival, j’arrête pas de les perdre ou de marcher dessus”–, et s’en est fait un tatouage sur la jambe droite, parallèle à un “cycliste de merde” sur la gauche.