Passion merveilleuse

Passion poules

Avec Irène Drésel, musicienne
Une femme portant un voile blanc se tient au milieu de fleurs roses et violettes, tenant un oiseau dans ses bras enveloppé dans du tissu rose.

“Je me dis que j’aimerais bien, un jour, faire du consulting en poules. Les gens m’appelleraient, il y aurait une ligne directe en 0 800, et je pourrais les aider à faire en sorte de prévenir. Parce que, avec les poules, ce n’est pas guérir, c’est vraiment prévenir. La seule solution pour en prendre soin, c’est de les observer, être très alerte sur, par exemple, une crête qui commence à pâlir, à tomber sur le côté -ça, c’est mauvais signe. Une poule qui a la crotte au cul, ce n’est pas bon du tout. J’en avais une qui bâillait, on se disait: ‘C’est marrant, elle bâille!’ En fait, ce n’est pas drôle du tout, c’est que dans sa trachée, il y a des vers… Après, il y a de petites astuces pour faire en sorte qu’elles aient de la vigueur. Tu leur donnes des gousses d’ail concassées, du vinaigre de cidre, ou alors des feuilles d’ortie séchées que tu coupes en petits bouts. Tu mélanges ça avec le grain, ça leur fait vachement de bien. Il faut toujours avoir de la terre de diatomée aussi, pour nettoyer le poulailler. Je vais chercher du bon grain bio à la ferme. Elle est à 40 minutes de voiture, j’achète 40 kilos d’un coup, ça me dure trois ou quatre mois. Bon, c’est comme ça, hein, c’est par amour pour les poules. Quand je fais le calcul entre le nombre d’œufs et le temps que j’y passe, je ne sais pas si c’est très rentable. Mais les œufs qu’on mange, ils sont magnifiques.”

Society #258

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