Passion stickers | Society
Passion attachante

Passion stickers

Avec Odieux Boby, photographe
Un homme portant une chemise à carreaux et un bob tient une petite figurine de chat devant un mur recouvert de motifs hexagonaux.
  • Noémie Pennacino
  • 2 min.
  • Chronique

Je n’arrive pas à les collectionner parce que quand je les ai, j’ai trop envie de les coller. J’en colle une partie sur mon frigo, une autre partie sur mon ordi, et puis après dans la rue. Sur les stickers des autres équipes que l’OM, par exemple. Ou alors, en ce moment, il y en a beaucoup de l’Action française, et du coup, moi, j’ai un sticker avec ma grand-mère qui fait un doigt d’honneur, et je le colle dessus. J’ai créé moi-même des packs de stickers, parce que les tirages, dans la photo, c’est très cher ; je me suis demandé comment rendre mes photos plus accessibles, et donc j’ai fait ça. Ce sont mes photos, je les connais, mais quand je les découvre en stickers, je trouve ça encore plus mignon. C’est tout petit et tu te dis ‘Ah c’est bien, ça va voyager’ . Quand je me balade, j’ai toujours une dizaine de stickers dans la poche, au cas où. Franchement, j’en ai mis partout. Même à Versailles, derrière une statue. Une fois, j’en ai collé un de l’OM dans le casier des joueurs de Toulouse, et aussi sur le toit du Stadium de Toulouse -je me suis fait engueuler. J’en ai même mis au Machu Picchu. Enfin, pas sur le Machu Picchu, parce que je respecte, mais sur une boutique du Machu Picchu. Et c’est vrai que souvent, dans les bars, même quand j’ai pas envie d’aller aux toilettes, j’y vais. Ma femme, elle lève les yeux au ciel: elle sait ce que je vais y faire.

Lire: Cafoucho (Fisheye)

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Society #264

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