Passion téléréalité | Society
Passion entière

Passion téléréalité

Avec Blandine Lehout, humoriste
Une personne en peignoir blanc mange un sandwich avec une expression surprise.
Mustapha Salmi et Blazt - Léa Rouaud
  • Noémie Pennacino
  • 2 min.
  • Chronique

“Une nana qui ne fait pas du tout l’unanimité mais qui est très touchante, c’est Shanna, des Marseillais . À l’époque, elle était gogo-danseuse, elle avait de beaux cheveux, un corps parfait, je la trouvais parfaite. En vieillissant, je me suis rendu compte qu’elle avait eu une vie très difficile. Elle est partie vivre à Miami, elle s’est fait arnaquer par des producteurs de musique, puis elle a écrit un livre ; je l’ai acheté pour lui donner de la force, comme je fais avec mes amis, pour ajouter de l’argent à sa cagnotte. Dedans, tu comprends que la téléréalité était sa dernière chance de survie. J’ai toujours senti qu’elle n’était pas qu’une apparence, c’est quelqu’un que j’ai en sympathie. Un truc marrant: une fois, je regarde Les Princes de l’amour, et un mec, Jonathan, fait quelque chose de malaisant, donc je me moque de lui en story Insta. Et il me répond ’Dommage, mais je comprends que tu l’aies pris comme ça.’ Là, comme tous ces haters qui deviennent gentils en face-à-face, je dis ’Non mais c’était pas du tout méchant!’, et je lui mets deux invit’ pour la pièce de théâtre que je jouais à Nice. Il vient, avec sa maman. À la fin, ils nous ont invitées au resto, une copine et moi, et à un combat de boxe. On ne s’est jamais revus. Et puis quand Shanna est rentrée de Miami, elle s’est mise en couple avec lui. Je te jure, je me suis sentie témoin de mariage. J’étais tellement contente!”

Society #267

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