Passion maisons bulles | Society
Passion enveloppante

Passion maisons bulles

Avec Louis Cattelat, humoriste
Illustration pour Passion maisons bulles
  • Noémie Pennacino
  • 2 min.
  • Chronique

“Quand je tombe sur le Palais Bulles de Théoule-sur-Mer, à l’adolescence, je me dis ’Mais qu’est-ce que c’est que cette dinguerie?’ . Je trouve ça sublime. C’est une construction, encore debout aujourd’hui, d’Antti Lovag, un architecte hongrois. Les maisons bulles, ce sont des maisons dont les pièces sont sphériques. C’est une passion assez solitaire, on ne va pas se mentir, parce que les gens normaux s’en foutent et les architectes savent que c’est une bonne idée pendant cinq ans, et puis après, c’est dur à chauffer, ça se fissure et il faut faire des meubles sur mesure. Il y a une citation qui dit que chaque architecte devrait avoir le droit de pousser un cri, quitte à être bâillonné(e) ensuite. J’aime bien cette idée. On devrait avoir une architecture expérimentale, comme on a un cinéma expérimental. Les maisons bulles, ça a été une utopie, à une époque où les matériaux n’étaient pas chers, les réglementations permettaient d’explorer des possibilités et des gens étaient prêts à mettre la main au portefeuille. Mon rêve, ce serait évidemment de m’en faire construire une ou d’en acheter une existante. À un moment, le Palais Bulles était à vendre pour la bagatelle de 300 millions d’euros et, bon, j’étais un peu ric-rac. Pas sûr que le stand-up me rapporte un jour 300 millions d’euros, mais on n’est pas à l’abri d’un succès.”

Society #266

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