Bienvenue au Slowjamastan, ni taxes ni… | Society
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Bienvenue au Slowjamastan, ni taxes ni crocs

Parmi les centaines de micronations de cette planète, le Slowjamastan est sans doute la plus loufoque. Il était donc indispensable d'aller voir ce qui s'y passe.
  • Par Juliette Guéron-Gabrielle - Photos: John Francis Peters
  • 3 min.
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Un homme en uniforme militaire coloré se tient derrière un bureau en plein air. Derrière lui, on voit un camion avec l'inscription "SLOWJAMASTAN" et une voiture blanche. Une pancarte indique "Welcome to Dublania."
Photos par John Francis Peters

Après avoir acheté 4,4 hectares de désert californien à une heure de Palm Springs pour 19 000 dollars, Randy Williams, DJ de 46 ans, s’est demandé quoi en faire. Ce sera donc le Slowjamastan, territoire dont l’indépendance fut déclarée en 2021, sans aucune réaction officielle de Joe Biden. Le pays n’a pour l’instant aucun habitant, mais un drapeau, un hymne, des cérémonies officielles et même un animal totem, le raton laveur. Voilà comment le Slowjamastan est devenu l’une des centaines de micronations existantes à travers le monde. Ses mots d’ordre? Le rire, la fête, et le “slow jam”, genre musical qui a inspiré le nom du pays. Le sultanat -oui, Randy s’est autodéclaré sultan- n’a pas de revendications politiques sérieuses, contrairement à d’autres micronations. Deux principes néanmoins: pas de taxes, et le port des Crocs est interdit.

Society #222

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