
Ce sont des voix distinctes, mais qui disent toutes la même chose: on ne parlera pas de Michel Louis. La première appartient à l’un de ses nouveaux patrons, Dominik Zwerger, associé fondateur de Prudentia Capital. “On ne souhaite pas revenir sur les polémiques et Michel Louis ne s’exprimera plus dans la presse ou en public, ce n’est pas la peine d’essayer.” Les suivantes sont celles de collègues au zoo d’Amnéville, en Moselle, que l’homme a fondé: “On ne dira rien.” Certains anciens salariés auraient pu avoir le phrasé plus libre, mais eux aussi se refrènent. “À quoi bon? Je préfère avoir confiance en Dieu et en la justice pour régler cela”, dit l’un d’eux. De toute façon, ceux-là parlent, sous le couvert de l’anonymat. Et enfin, il y a l’intéressé, Michel Louis lui-même. “Le sujet est sur le zoo? Sur moi? Surtout pas. Ce n’est pas du tout le moment de me mettre en vedette, répond-il. Je ne peux pas parler du passé sans être polémique et mes partenaires ne veulent pas de cela. Je n’ai pas leur feu vert.” Et puis, à l’image de cet homme imprévisible et incontrôlable si souvent décrit, celui qui ne devait surtout pas “s’exprimer” s’exprime: “Oh, et puis… Hein! Je n’ai pas fermé ma gueule contre les gauchistes plus jeune, je ne vais pas commencer à la fermer maintenant. Qu’est-ce que vous voulez savoir?”