Portrait

Les nuits du colonel

En un an, le colonel Michel Goya, 60 ans, presque 112 000 abonnés sur Twitter et un rond de serviette sept jours sur sept sur BFM-TV, est devenu l'un des visages les plus familiers de la guerre pour le public français. Pourquoi lui?
  • Par Romane Haquette et Victor Le Grand, avec Thomas Pitrel
  • 9 min.
  • Portrait
Illustration pour Les nuits du colonel
Photos : Iorgis Matyassy pour Society

C’est la vie que Michel Goya a choisi de mener. Tous les jours depuis un an, il se lève vers 8h, allume la télévision, ouvre son compte Twitter et fait un peu de sport en gardant les yeux rivés sur son téléphone, au cas où BFM-TV voudrait de lui pour parler de la guerre en Ukraine. “Je suis d’astreinte”, formule-t-il. Puis à 16h, il quitte sa banlieue parisienne d’Asnières-sur-Seine pour se rendre juste en face du ministère des Armées, au sud de Paris, dans les locaux de la chaîne, où il officie en plateau de 17h à minuit passé. Après quoi il rentre chez lui, se couche dans la foulée et remet ça le lendemain. “En un an, j’ai dû faire un seul resto avec des amis, comptabilise-t-il. Je ne peux plus rien faire le soir.” Normal: Goya, 60 ans, est le consultant officiel de BFM-TV depuis le début du conflit en Ukraine.

Un an de guerre en Ukraine

Society #199

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