La Vida Corona

AbracadaBra

De nombreuses femmes ont profité du confinement pour arrêter de se maquiller, de s'épiler ou de porter des soutiens-gorge. Une façon de mesurer les diktats permanents qu'elles subissent en temps normal et de s'en libérer. Mais maintenant que la France est déconfinée? Témoignages.
Une femme se tient près d'une fenêtre ouverte, tenant une tasse. Elle est entourée de plantes à l'intérieur, et à l'extérieur, on voit des bâtiments sous un ciel orange. L'intérieur est coloré en violet et jaune, avec des étagères contenant des livres et des plantes.
Illustration: Simon Bournel pour Society
  • Léonor Lumineau
  • 6 min.
  • Reportage

Le 17 mars dernier, Claire, jeune Parisienne de 33 ans travaillant dans la vente, a vécu comme tous les Français une situation inédite: elle s’est retrouvée bloquée chez elle, confinée. Mais outre l’enfermement, elle a vécu une autre nouvelle expérience. “Je n’ai quasiment pas mis de soutien-gorge pendant huit semaines, moi qui en portais tous les jours depuis mes 12 ans” , explique-t-elle. Encore plus inattendu de son point de vue: en discutant avec des amies lors d’un “coronapéro”, elle s’est rendu compte qu’elle n’était pas la seule.

Society #133

Illustration pour Dominic C
ILLUSTRATION: ANTHONY GERACE

Dominic C

Il voulait faire de la Grande-Bretagne post-Brexit une sorte de start-up nation shootée aux stéroïdes. Architecte du “Leave” et conseiller principal de Boris Johnson, voilà Dominic Cummings, Machiavel sauce lad, empêtré dans une polémique sans précédent liée à sa violation des règles de confinement et à une réponse trop tardive à la crise sanitaire. Portrait de celui que l'ancien Premier ministre David Cameron a un jour traité de “psychopathe de profession”.
Illustration pour Le prix du Nobel
d'après AFP / MICHEL CLEMENT

Le prix du Nobel

En 2008, Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier obtenaient le prix Nobel de médecine pour avoir isolé, 25 ans plus tôt, le virus du sida. Aujourd'hui, la première est à la tête du comité d'experts de l'Élysée sur le coronavirus, quand le second s'est ostracisé en s'enfonçant dans le complotisme. Deux trajectoires opposées qui en cachent d'autres: celles des scientifiques ayant travaillé dans la même équipe, avant d'être les grands oubliés d'une récompense aux allures de malédiction. Et qui rappellent, en ces temps de course au vaccin, combien le monde de la recherche médicale peut être violent.

À lire aussi

Abonnez-vous à Society+ dès 4.90€

Des centaines de docus à streamer.
7 jours gratuits !