Une reprise de On va s'aimer de Gilbert Montagné, un plateau-repas et des légumes à volonté. Ainsi se passait autrefois une journée chez Flunch. Mais que faire quand le modèle n'attire plus?
C’est devenu une habitude. Trois fois par mois, Laurence, 43 ans, et sa fille Jeanne, 21 ans, s’offrent le plaisir d’aller fluncher. Mais pas dans n’importe quel Flunch: celui du centre commercial de Roncq, dans le Nord. Pas un choix au hasard, le restaurant n’a rien à voir avec les cafétérias d’antan à la décoration austère et aux lumières blafardes. À Roncq, le mobilier a été rajeuni et des affichages numériques colorés surmontent les différents produits de l’entrée jusqu’aux cuisines ouvertes, d’où s’échappent les effluves de woks, de burgers ou de pizzas. Des espaces gamers avec flippers et baby-foot sont aussi apparus pour occuper enfants et adolescents et permettre aux parents de respirer. Un décor répondant aux tendances contemporaines qui a séduit les deux femmes, originaires de la métropole lilloise. “Aujourd’hui, je ne pourrais plus aller dans un Flunch sobre comme à l’époque, témoigne en ce début décembre Laurence, entre deux bouchées de galette complète. Et puis on n’est jamais déçues. C’est varié et le rapport qualité-prix est là.”