
C’est un immense cylindre en briques rouges posé au bout de la petite ville de Halle-sur-Saale, en Allemagne de l’Est: 16 mètres de haut pour 30 de diamètre, et une splendide façade classée au patrimoine historique. Dans quelques mois, cet ancien gazomètre abritera un planétarium flambant neuf, huit ans après la destruction de l’ancien dans une inondation. À l’intérieur, casque blanc sur la tête, sourire enjoué, Dirk Schlesier, son futur directeur, avance d’un pas décidé au milieu des gravats: “Il y aura bien entendu un télescope, une salle des étoiles et une coupole, énonce-t-il. Il servira également de lieu de vie et de rencontre en proposant notamment des conférences et des petits concerts.” Le planétarium pourra accueillir “60 000 personnes”, poursuit ce géo-scientifique de formation, qui parle avec enthousiasme d’un endroit “où se mêleront la science et la culture”, et d’“une passerelle entre le monde scientifique et la vie quotidienne”.