
Entre nous et les autres, il y a un gouffre, déclare, sûr de lui, Robin, 20 ans, depuis son pouf dans son domicile parisien. Le “nous”, c’est ceux qui ont déjà “réfléchi à la dopamine détox” ; le “eux”, c’est le commun des mortels, “qui ne voit pas le problème dans le fait de passer deux heures sur TikTok”. La dopamine détox: une tendance qui consiste à se priver de toute source de gratification rapide pendant au moins une semaine afin d’accroître sa motivation à faire des choses qui relâchent moins de dopamine mais qui sont considérées comme réellement bénéfiques aux individus. Sans surprise, le concept nous arrive tout droit des États-Unis. Plus précisément du docteur Cameron Sepah, un neuropsychiatre passé par Stanford et Harvard, désormais à la tête d’une “start-up de télémédecine” dont le “protocole roi” permettrait de “doubler la testostérone” des hommes qui l’utilisent, selon son LinkedIn.