
Vendredi 26 juillet, 9h23 – Tour Pleyel, Saint-Denis.
En attendant le départ du dernier jour de relais de la flamme olympique, l’ambianceur en chef, la voix tonique, essaie de faire monter la sauce. “Bah alors Paris, ça dort ou quoi?” Mauvaise pioche: “Eh mec, c’est Saint-Denis ici, pas Paris, hein.” Côme, en mascotte de coq de la tête aux pieds, sature les arrière-plans de qui veut prendre la flamme en photo. “Je suis parti de la Bretagne en stop en juin, sans fric.” Avant d’arriver dans le 93, il a fait un crochet par l’Allemagne pour l’Euro de foot, puis s’est fait trimballer sur les routes du Tour de France par les véhicules de la caravane. Avec la mention @Mascoq sur les plumes. “Je milite pour qu’on reconnaisse le coq gaulois, une race en souffrance, comme l’emblème officiel de la France”, précise celui qui a quitté, dégoûté, son job d’agent de footballeurs. D’autres revendications? “J’ai proposé plusieurs fois le nom de Mascoq comme mascotte d’équipes de France, mais ça ne passe pas pour le moment.”