Les cinq blessures de la vie de… | Society
Top 5

Les cinq blessures de la vie de Vimala Pons

Les cinq blessures qui ont permis à l'actrice et metteuse en scène de se révéler à elle-même.
Une personne est assise sur une chaise, portant des vêtements noirs avec des détails en cuir. Elle a la tête appuyée sur sa main, avec un regard pensif. L'arrière-plan est blanc et minimaliste.
Nicolandmanuel et Lemaire
  • Nicolas Fresco / Illustrations: Clémentine Oberkampf
  • 1 min.
  • Top 5
Un homme torse nu en pantalon de sport blanc avec des bandes bleues tient quatre ballons colorés avec les mots "LIVE," "LOVE," "LAUGH," et "FALL."

11 ans

Une fracture du coccyx

“J’ai commencé le patinage artistique à 11 ans, à Colombes (dans les Hauts-de-Seine, ndlr). Philippe Candeloro s’entraînait juste après mon cours. Un jour, ça devait être mon troisième cours, j’ai fait quatre pas sur la patinoire, je suis tombée sur les fesses et je me suis pété le coccyx. Et le coccyx complètement cassé, ça fait très, très mal et c’est super long à soigner. Tu dois t’asseoir sur des bouées tout le temps, parfois tu as mal quand tu te lèves parce que ça se bloque. Il y avait des petits bouts d’os qui se baladaient un peu partout, la douleur allait et venait, mais globalement, j’ai eu mal toute ma croissance. Je pense que quand on se blesse, ce sont des moments où le monde nous modifie, ça peut parfois être une vraie rencontre avec soi-même. Moi, par exemple, je crois que cette blessure m’a aidée à développer mon humour. D’ailleurs, j’adore regarder les bêtisiers des films de Jackie Chan, parce qu’on voit qu’il se fait vraiment mal mais qu’il en rit, qu’il avance et qu’il se réadapte constamment. Il y a une forme de danse dans la réadaptation, je trouve que c’est le truc le plus beau de la vie.”

Une couverture illustrée d'un carnet à spirales avec un design vert à carreaux. Il est écrit "A Steven Spielberg Film Hook 2" et "By Vimala Pons".

13 ans

Un ski dans la tempe

“J’ai fait du ski pour la première fois de ma vie en classe de neige, et je me suis ouvert la tête dès le deuxième jour. Je suis partie tout schuss sur une piste bleue, une bosse a fait déchausser mon ski, qui m’a tapé dans la tempe, et j’ai perdu connaissance. Ça a été hyper marquant pour moi, car c’est après ça que j’ai vraiment voulu faire le métier que je fais, dans le sens où j’ai pris conscience du fait que j’allais mourir et qu’il ne fallait pas perdre son temps. Comme je voulais être scénariste, j’ai commencé à écrire beaucoup et je me suis mise à écrire Hook 2, la suite du film avec Robin Williams, que j’adorais quand j’étais petite. J’ai écrit l’équivalent d’un synopsis, que j’ai ensuite traduit en anglais. J’avais écrit aux Cahiers du cinéma et à Première pour avoir l’adresse de Steven Spielberg. J’y croyais à fond, j’avais rédigé une lettre de motivation sur pourquoi c’était bien qu’une enfant invente la suite du film. Puis un jour, j’ai lu une interview de Spielberg dans laquelle il disait qu’il ne voulait plus jamais travailler avec des enfants. Donc je n’ai jamais envoyé ma lettre.”

Society #266

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