Top 5

Les films de survie
de la vie de Danny Boyle

Les films de survie qui ont marqué le réalisateur oscarisé, à cinq moments de sa vie.
Illustration pour Les films de survie de la vie de Danny Boyle
  • Nicolas Fresco / Illustrations: Clémentine Oberkampf pour Society
  • 1 min.
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Un dessin d'un homme avec un bandeau sur la tête, torse nu, avec le texte "Richard Harris Un Homme Nommé Cheval" sur son torse.

14 ans

Un homme nommé cheval, d'Elliot Silverstein (1970)

“Dans ce film étrange, Richard Harris joue un gentleman anglais qui se fait capturer par des Sioux et doit apprendre leur façon de faire pour survivre. À un moment, il y a une cérémonie extraordinaire pendant laquelle il doit se soumettre à un rite de passage. Les Amérindiens lui plantent des crochets dans les pectoraux et le soulèvent dans les airs avec des cordes. Puis ça part en hallucinations. C’est un des premiers films de survie dont je me souviens. J’étais allé le voir au cinéma. Je n’y suis pas beaucoup allé quand j’étais petit, car ma famille n’aimait pas particulièrement ça. Et puis j’ai grandi à Manchester, et la Grande-Bretagne n’a pas le cinéma dans le sang. Ce n’était pas comme en France, aux États-Unis ou en Inde, où il y a plein d’enfants dans les salles. Maintenant ça a changé, mais à l’époque, pour les enfants, il n’y avait que les Disney et il n’en sortait qu’un tous les deux ans. C’est quand j’ai grandi que j’ai commencé à aller au cinéma plus souvent, seul ou avec des amis. Je faisais vieux pour mon âge -à 15 ans, j’en faisais 18-, donc je pouvais entrer et acheter des tickets pour moi et mes potes.”

 

Une illustration de Kenneth Branagh avec un bateau et des explorateurs en arrière-plan, accompagnée du texte "Shackleton" et "The greatest survival story of all time."

45 ans

Shackleton, aventurier de l'Antarctique, de Charles Sturridge (2002)

“Il y a eu plein de films sur les aventures de Shackleton, dont celui-ci, avec Kenneth Branagh. En Grande-Bretagne, cette histoire fait partie du récit héroïque national. Pendant une expédition à travers l’Antarctique, en pleine Première Guerre mondiale, Shackleton et ses hommes sont restés bloqués dans la banquise pendant 22 mois. Ce que j’aime chez Shackleton, c’est sa résilience et son leadership. C’était un vrai leader, compétent. Sans lui, ils seraient tous morts. Il les a dirigés de manière très claire, il savait, intuitivement ou intellectuellement, ce qu’il fallait faire. Et ils ont tous réussi à s’en sortir. Les grands survivants comme Shackleton ont un instinct de survie qui s’active plus facilement. Ils comprennent plus vite ce qu’il faut faire. Je pense que tout le monde finirait par comprendre, mais que pour la majorité des gens, il serait déjà trop tard. C’est ça qui est bizarre avec les histoires de survivants: il y a aussi toutes ces histoires où les gens n’ont pas survécu, et qu’on ne transforme pas en films.”

 

Society #258

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