Top 5

Les vagues de la vie de Justine Dupont

Les vagues de la vie de la championne du monde de surf, à cinq âges différents.
Une personne portant un bonnet rose avec un logo, un sweat à capuche blanc, assise sur du sable avec un arrière-plan de dunes.
  • Nicolas Fresco
  • 6 min.
  • Top 5
Un surfeur aux cheveux blonds, portant un t-shirt noir et un short rouge, surfe sur une vague bleue avec une planche de surf jaune et rouge.

12 ans

Laird Hamilton à Jaws, Hawaï (années 1990)

“C’est la première vraie vidéo de surf que j’ai regardée: Laird Hamilton en train de surfer la vague de Jaws. C’étaient les premières vagues vraiment grosses que je voyais et la première fois, aussi, que je voyais du tow-in, du surf tracté par jet-ski. Hyper-impressionnant! On avait regardé ça à la télé avec mon frère et mon père, à Saint-Médard-en-Jalles, où on habitait. Ma mère nous avait dit: ‘Ouh là là! Vous, vous ne ferez jamais ça, hein?’ Mon frère avait répondu du tac au tac ‘Non, non, t’inquiète!’, mais moi, je me rappelle très bien ne pas lui avoir répondu. Ça me captivait tellement que je préférais ne pas répondre. Même si, à ce moment-là, ça me faisait peur et que ce n’était pas du tout un projet de carrière. J’avais commencé à surfer vers mes 10 ans, à Lacanau. Mon père avait récupéré une planche à une bourse aux jouets -une Bic toute plate avec un petit bonhomme à qui on avait dessiné un pot de fleur sur l’entrejambe dénudé- et il apprenait à mon frère à surfer. Comme j’avais perdu mon copain de jeu, j’ai commencé à lui piquer sa planche. Et dès que j’ai pu moi aussi en avoir une, je m’y suis mise à fond.”

 

 

 

 

Une illustration colorée d'une personne en train de surfer sur une grande vague bleue.

20 ans

Stephanie Gilmore à Bells Beach, Australie (avril 2012)

“À 15 ans, je suis devenue vice-championne du monde en longboard et je suis rentrée dans le surf professionnel, avec beaucoup de compétitions. À 20 ans, je me suis qualifiée sur le WCT (le World Championship Tour, ndlr), la plus haute compétition de l’élite mondiale en shortboard, sur les petites vagues – le surf qu’on voit aux JO. J’avais raté la première étape parce que j’étais blessée au coude, et Bells Beach, la deuxième, était donc la première à laquelle je participais. Dans cette compétition, il y avait l’Australienne Stephanie Gilmore, la surfeuse que j’aime le plus regarder. Quand elle surfe, c’est beau, c’est simple, c’est intuitif, très fluide. Elle se connecte à la vague et tout est parfait. À Bells Beach, c’était un peu comme si elle jouait de la musique, fort à certains moments et doux à d’autres, tout en étant parfaitement collée au rythme de la vague. Je crois qu’elle avait enchaîné dans la série un 9 et un 10, des notes exceptionnelles. Ce n’est pas pour rien qu’elle a été huit fois championne du monde.”

Society #260

Illustration pour “Je ne devrais pas le dire, mais j’en ai un peu marre de bouffer”
Photos : Aliocha Boi pour Society

“Je ne devrais pas le dire, mais j'en ai un peu marre de bouffer”

Va-t-on continuer encore longtemps à mettre du zaatar partout? Qu’est ce qui va remplacer la mode du bánh mì? Top Chef rend-il ses lauréats fous? Les grands chefs sont-ils aussi méchants qu’on le croit? À toutes ces questions, François-Régis Gaudry, l’homme qui incarne le mieux la folie fooding qui déferle sur la France depuis quinze ans, a des réponses.

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