
Conseiller éditorial freelance, Benoît* produit des contenus écrits et vidéo pour le portail web d’une célèbre entité œuvrant au rayonnement de la France. Relativement libre dans la gestion de son planning, le quadragénaire aime bien se rendre au siège de son client le vendredi. La raison est simple: “Il n’y a personne dans les bureaux. Je peux avancer au calme.” En contrepartie, il doit, depuis quelques mois, composer avec un désagrément engendré par cette politique du télétravail généralisé qui s’applique le jour de Vénus. Le fait que plus personne ne valide ses travaux après 15h? Pas seulement. “Il n’y a qu’un seul et unique plat proposé à la cantine. Le vendredi, les stands sont vides, on entend les mouches voler. Ce n’est pas grave, mais c’est révélateur. Même une grande institution nationale a acté que c’était un jour à moitié mort. Impensable il y a encore cinq ans.”