Un groupe de personnes est rassemblé devant Stonehenge. Une personne au centre est enveloppée dans une couverture blanche, tenant un petit objet dans ses mains. L'ambiance semble être celle d'un rassemblement ou d'un événement.
Photos: Theo McInnes pour Society

Complètement stone

Chaque 21 juin, dans le Sud-Ouest de l'Angleterre, des milliers de personnes s'amassent autour des pierres mégalithiques de STONEHENGE afin d'accueillir le jour le plus long de l'année.Depuis quelques années, le solstice d'été est aussi la démonstration d'un phénomène constant: les Britanniques seraient de plus en plus nombreux à embrasser druidisme, paganisme et folklore. Parce qu'il s'agit du meilleur remède à la crise identitaire que traverse le pays du Brexit?
Une scène colorée représentant un hôtel avec des personnes en uniforme vert, un ruban de sécurité, une voiture de police et des palmiers en arrière-plan. Le ciel est jaune avec un soleil brillant.
Illustrations: Simon Bailly pour Society

La chute

Le 2 juillet 2018, vers 4h30, Loïc Goudard, jeune agriculteur en formation originaire de l'Ain, chutait du septième étage d'un hôtel de Magaluf et décédait quelques heures plus tard. Suicide, comme l'a d'abord conclu la police espagnole? Ou énième accident, dans cette station balnéaire bon marché de l'île de Majorque tristement habituée à la pratique du balconing? Ni l'un ni l'autre, selon la famille, persuadée que Loïc était poursuivi. Et qui, quatre ans plus tard, bataille pour ne pas voir le dossier se refermer définitivement.
Un homme portant un long manteau beige et un sweat à capuche vert se tient debout sur un trottoir près de palmiers et d'une fontaine. Il a les mains dans les poches et il y a un sac noir posé près de lui.
Photos : Raphaël Lugassy pour Society

Et maintenant, il y a l'histoire

Derrière l'excellente mini-série sur l'assassinat par la police de l'étudiant Malik Oussekine un soir de 1986, un homme que personne n'avait vu venir, malgré ses années d'apprentissage sur les plateaux du Bureau des légendes, et qui pourrait devenir le nouveau nom de la série française. Le trentenaire autodidacte Antoine Chevrollier l'explique lui-même: “Si on veut se sentir légitime pour écrire une fiction sur la vie des méprisés par l'État, peut-être qu'il faut soi-même s'être senti méprisé.” Rencontre.