Entretien définitif

“Il n'y a pas meilleur endroit sur terre qu'autour d'une table avec des gens rigolos”

Le premier est réalisateur et scénariste (Bloqués, La Flamme, Jack Mimoun et les secrets de Val Verde). Le second est auteur et comédien (Groom, Derby Girl, MST de Mister V). Après s’être rencontrés via Golden Moustache, ils ont décidé, en 2015, de lancer un podcast sous forme de soirée entre potes. Sept ans plus tard, alors que le programme est l’un des plus écoutés de France, Florent Bernard et Adrien Ménielle emmènent leur FloodCast en tournée dans tout le pays.
  • Par Brice Bossavie et Noémie Pennacino
  • 20 min.
  • Interview
Deux hommes posent ensemble, l'un portant une casquette blanche et un t-shirt bleu avec une sangle rose. Ils semblent être dehors, avec des arbres en arrière-plan.
Photos : Julien Lienard pour Society

Sept ans après avoir lancé le FloodCast, vous partez aujourd’hui en tournée pour l’enregistrer sur scène en public à travers la France. Pourquoi avoir créé ce podcast?
Adrien Ménielle: Est-ce qu’il y a déjà eu un but, en fait?
Florent Bernard: (rires) Il n’y avait pas vraiment d’ambition au début. J’ai intégré Golden Moustache (une plateforme de vidéos humoristiques, ndlr) en 2012, c’est là-bas que j’ai rencontré Adrien, et on traînait tout le temps avec des gens qui étaient nos potes, qui étaient très marrants. Moi, à cette époque-là, j’écoutais des podcasts américains et je me suis dit: ‘Putain, j’aimerais bien faire ça en France. ‘ Parce que le podcast existait déjà ici, il y avait L’Apéro du Captain ou des choses comme ça, mais ça ne se faisait pas trop, comparé à aujourd’hui, où c’est vraiment un business. Nous, c’était juste: on uploade les épisodes et il y a des bugs de partout.
AM: À Golden Moustache, on était avec des gens avec qui on s’entendait bien, avec qui on rigolait, et on voulait que le FloodCast soit un prolongement de ça.
FB: Ça fait moins d’un an que je considère le FloodCast comme un travail, parce que ça a toujours été un hobby à côté de nos vrais métiers. En plus, on n’a pas vraiment gagné d’argent pendant six ans sur cette émission. C’était plus un truc que je faisais quand je pouvais, et j’étais très content de le faire. Le but, c’était de passer une bonne soirée. Adrien et moi, on n’est pas des personnes très sociables, on ne sort pas beaucoup, et c’était une bonne excuse pour inviter des gens qu’on aime bien. Il n’y a pas meilleur endroit sur terre pour moi qu’autour d’une table avec des gens rigolos. Et en même temps, ça ne dure que deux heures, donc comme ça, au bout de deux heures, tu peux dire aux gens d’arrêter de parler. C’est parfait comme concept!

Society #190

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